La fiscalité belge devient chaque jour un véritable casse-tête.
Nous devons gérer beaucoup de choses, et voilà que notre gouvernement continue à rajouter des couches de complexité avec des régimes qui changent constamment.
Parlons du grand chamboulement à venir en 2026 : la fin du régime VVPRbis et les nouvelles règles sur les dividendes.
Le cauchemar fiscal de 2026
Vous en avez sûrement entendu parler, peut-être même autour d’une bière avec vos collègues entrepreneurs.
À partir du 1er janvier 2026, le régime qui vous permettait de distribuer vos dividendes à un taux réduit de 15 % va disparaître.
Oui, vous avez bien lu.
Dès cette date, si vous émettez de nouvelles actions, vous n’aurez plus droit au régime de précompte mobilier réduit sur ses actions.
Mais si vous avez déjà des actions en circulation, pas de panique, vous pourrez encore en bénéficier, à condition de respecter toutes les conditions requises.
"Mais soyons honnêtes, combien de temps cela va-t-il durer avant qu’on nous l’enlève complètement ?"
Des discussions qui virent au casse-tête
J’imagine très bien la scène : vous, autour d'une table avec d'autres entrepreneurs, essayant de comprendre pourquoi celui qui a créé sa société en 2017 peut encore profiter de ce régime, tandis que celui qui la fonde après 2026 n'aura rien du tout.
Les questions fusent : « Pourquoi lui et pas moi ? » « On est dans la même situation, alors pourquoi je dois payer plus ? »
Ces discussions, qui devraient être simples, tournent vite au débat technique autour de la fiscalité, au lieu de parler de stratégie ou de développement de votre entreprise.
Cela devient un vrai cauchemar pour vous et les comptables.
Et je comprends parfaitement votre frustration.
La « solution » : Un taux à 25 % – une vraie blague
Et comme si ce n'était pas assez compliqué, on entend dire que le gouvernement va baisser le taux de précompte mobilier de 30 % à 25 % pour compenser la suppression du régime VVPRbis. Sérieusement ?
Qui pensent-ils tromper avec cette solution ?
Je vous le dis franchement. Cette réduction ne compensera jamais la perte du taux réduit à 15 %, et cela va laisser un grand vide dans vos comptes.
Ce n'est pas une vraie solution, et cela ne fait que compliquer encore plus la situation.
Les experts-comptables au bord de la crise de nerfs
Je ne veux même pas imaginer ce que ça va donner pour les experts-comptables.
Ils vont devoir ajouter une nouvelle colonne à leurs tableaux Excel, notant la date de création de chaque société pour déterminer quel régime s’applique.
En gros, ils vont devoir se plonger dans une gymnastique fiscale pour comprendre qui a droit à quoi et comment optimiser vos dividendes.
C’est encore une nouvelle usine à gaz que nos dirigeants nous construisent, et c’est vous, les entrepreneurs, qui allez en subir les conséquences.
Une confusion qui va faire mal
Les conséquences ?
Confusion, erreurs, frustrations. Vous ne saurez plus où donner de la tête.
Votre priorité devrait être de gérer et faire croître votre entreprise, pas de devenir un expert en fiscalité pour comprendre pourquoi vous avez moins de droits que votre voisin.
Pourtant, c’est la réalité que nous vivons aujourd’hui.
Ce que vous devez retenir
En tant qu’entrepreneur, je sais que vous attendez une fiscalité stable, simple et claire.
Mais malheureusement, ce n’est pas ce qui se dessine à l’horizon.
Avec ces changements incessants, il est essentiel de vous préparer dès maintenant.
"Parlez-en avec votre comptable, évaluez vos options, et assurez-vous d’être prêt à faire face à cette nouvelle ère fiscale."
Je comprends votre frustration, et je sais à quel point il est difficile de naviguer dans cet environnement incertain.
Mais avec la bonne préparation et les bons conseils, vous pourrez limiter les dégâts et continuer à faire ce que vous faites de mieux : faire grandir votre entreprise.
Sébastien Mot